Falling in Love ...



Когда в объятия мои
Твой стройный стан я заключаю
И речи нежные любви
Тебе с восторгом расточаю
Безмолвна, от стесненных рук
Освобождая стан свой гибкой
Ты отвечаешь, милый друг
Мне недоверчивой улыбкой
Прилежно в памяти храня
Измен печальные преданья
Ты без участья и вниманья
Уныло слушаешь меня...
Кляну коварные старанья
Преступной юности моей
И встреч условных ожиданья
В садах, в безмолвии ночей.
Кляну речей любовный шопот
Стихов таинственный напев
И ласки легковерных дев
И слезы их, и поздний ропот

1830 /// A Pouchkine
OUI, je sais... ce poême de Pouchkine est trés beau ... moi-même j'en ai les larmes aux yeux !!!

C'est toute l'âme de la Russie en quelques vers ...

Moscou, les plaines d'Ukraine, la place rouge qui était blanche aux dires de Bécaud, le chocolat du café Pouchkine et Nathalie qu'il avait un joli nom ... mon guide ...
Et Maïakovshi,Tchékov, Blick, grands poêtes comme Staline "petit père du peuple" ... et son fameux "goulag" (espèce de pot au feu avec du paprika) !!!
Y savaient cuisiner en ce temps là !!!
Et la Poutine canadienne qui tient au corps permettant d'affronter des froids de 6 béries !!!
Et le "Premier amour" de Tourguéniev ... un petit roman qui n'était guére épais comme disait Léon Tolstoï ...
Et les petits rats castratrices du Bolchoï qui Casse-noisettes ... aïe ... aïe ...
Et la "Mort du cygne" même qu'on pariait que c'était pas possible qu'il meure à la fin, parce qu'il devait rejouer le lendemain...,
Et Pierre et Loulou,
Et le Casatchok, Casa de choc ... Même que quand j'étais à Toulon, je croyais que c'était une marque de pastis russe !!!
Bon ... faut que j'arrête de me souvenir, quand ça fait mal !!!




A Natalie Gontcharova

Quand je serre, plein de tendresse
Ton corps si svelte et qu'exalté
Dans mon étreinte je t'adresse
De doux propos énamourés
Tu fais s'échapper en silence
Ton corps si souple de mes mains:
Un sourire de méfiance
Est tout ce que de toi j'obtiens.
Ta mémoire étant sans faiblesse
Pour mes nombreuses trahisons
Tu m'écoutes avec tristesse
Lointaine, sans attention
Je maudis les ardeurs traitresses
Dont fut coupable ma jeunesse
Les attentes pour rencontrer
Quelqu'un le soir sous les ramures.
Je maudis l'amoureux murmure
Le vers si habile à charmer,
Les baisers des filles naïves,
Leurs larmes, leurs plaintes tardives.

1830 /// A. Pouchkine

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