Ecrits et ratures de Peter

Je marche dans la rue,, le brouillard qui m'entoure est épais !!! A mesure que j'avance, il s'écarte devant moi et puis hop ... il se referme aussitôt dans mon dos ... je ne vois déjà plus les lumières du bar que je viens de quitter ... c'est où chez moi ??? J'sais plus où j'habite ... Bien sûr je rêve ou plutôt, je cauchemarde ... Toujours les mêmes questions sans réponses ... Parce que j'ai oublié !!! Charles Dickens disait: -" toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles" . Ma mémoire se dépeuple de ses souvenirs ... dans ma tête c'est le binz... comme dans un débarras rempli de caisses dans lesquelles j'ai entassé mes souvenirs ... et que je n'ouvrirai jamais plus ... dans mon débarras il fait noir ... dans les bars il fait noir, les gens s'amusent et s'oublient et moi j'y reprends goût à la vie ... je reste à l'écart et me confie à la nuit !!! 

Les gens connus, on les connaît pas ... C'est les gens pas connus qu'on connaît !!!   Quand t'es con ... tu peux toujours rêver que t'es pas con !!! Mais quand tu te réveilles ... t'es toujours aussi con !!! Par exemple, y'a un type qui veut plus me parler ... Il dit qu'j'suis alcoolo !!!  Ben ... dans l'coin y risque pas de parler à quelqu'un de si tôt !!!

Lieu: le lit conjugal ... le soir: 23 heures - Tu te souviens ... Novembre 68 ... un après-midi orageux ... J'étais venu dans vos bureaux présenter un nouveau PQ 3 plis " douceur extrême" à ton patron !!! T'étais plutôt distante ... C'est vrai, que des représentants qui te draguaient, t'en voyais 20 par jour ... J'me disais: " cette fille, elle sera pas facile " Et puis on est allé boire un coca ... Et puis un apéro ... On a pris deux banyuls Et j't'ai invité au bistrot, t'as mangé des oeufs mayo et une salade. Le beaujolais nouveau venait d'arriver ... T'en avais jamais bu ... J'ai demandé une bouteille de pisse-dru ... T'en a profité pour aller te remaquiller ... J'te trouvais de plus en plus belle ... J'avais de plus en plus envie de te sauter, mais j'voulais pas te brusquer ... J'étais un peu bourré ... Tu m'as dit: " on y va ??? " J't'ai dit: " où ???" Tu m&

MATMUT 12 avenue Isabelle ADJANI 31800 ................SAINT GO Messieurs, Hier soir, en rentrant chez moi après un apéro sévère avec mes copains de la pétanque, je me suis garé sur mon stationnement face à mon garage !!! J'étais donc à l'arrêt, quand une jeune femme, pas très futée entre nous soi-dit, qui circulait à pied , est venue percuter l'avant de mon véhicule pour finir affalée sur le capot ... Elle était très choquée et j'ai dû la réconforter en l'amenant chez moi lui donner un petit remontant, elle a sifflé toute ma bouteille de Cardhu ... Heureusement j'en avais vu d'autres et il me restait un carton de Jack Daniels ...  Actuellement elle dort encore ... et j'ai peur de la réveiller !!! Après vérifications, mon véhicule n'a pas subi de dommages corporels, et la carrosserie d'Anne-So non plus ... Dois-je établir un constat aimable ??? Ci-joint une photo de l'accident ...

Sur la côte du Texas Entre Mobile et Galvestone il y a Un grand jardin tout plein se roses Il contient aussi une villa Qui est une grande rose Une femme se promène souvent Dans le jardin toute seule Et quand je passe sur la route bordée de tilleuls Nous nous regardons Comme cette femme est mennonite Ses rosiers et ses vêtements n'ont pas de boutons Il en manque deux à mon veston La dame et moi suivont le même rite                                                                                                                  Guillaume Apollinaire         Ces quelques jours de canicule et d'orage ont apporté, une agréable, légère et tiède fraîcheur à la surface limpide des choses ... de même, au cours de notre existence, il arrive parfois que nous éprouvions soudain un soulagement qu'aucun événement concret ne justifie, ni ne peut expliquer ... J'imagine que nous sommes des sortes de climats, sur lesquels pèsent des menaces de tempêtes qui vont se co

Quand les choses vont mal, tout le monde rêve d’avoir à ses côtés un chevalier « sans peur et sans reproche ». Entre Histoire et légende, je ne sais pas s’il y a encore beaucoup d’adultes qui savent qui était Bayard, mais ce que je sais, c’est qu’après Napoléon qui a précipité l’Occident dans un gouffre, KARATECAT apparaît, du fait de son vécu, de son intérêt déclaré pour les plus faibles et sans oublier son immense charisme, comme le chevalier moderne attendu comme le messie ...MAIS SI !!! Car n’est pas chevalier qui veut. Tout d’abord, il faut déjà disposer d'un certain pouvoir, et ensuite il faut avoir un idéal moralement élevé et être prêt à payer le prix de sa réalisation. Je crois que chaque époque a ses héros, mais ce sont les circonstances difficiles qui les font sortir de l’ombre ...

Cette année, je suis dans un petit coin de vacances reculé, tout chouette, tout discret, là, çui-là il est pas sur Google Maps. Pas de pancarte, pas de réseau téléphonique, pas de wi-fi ! Je suis dans un petit village qui s’appelle le Cap d’Agde  Et c’est marrant, parce que moi quand je pense au Cap d’Agde, tu sais c'que c’est, la première image qui me vient en tête ? C’est le ciel ! T’as eu peur hein, gamine ! Le matin, t’as comme une grosse pelote de coton gris et qui s’écarte tout au long de la matinée, et paf, t’as le soleil qui tape dedans ! C’est hyper poétique. Qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus beau, au Cap d’Agde, qu’une balade dans les pins, quand le soleil qui se couche, vers 22 h, de voir un buisson gigoter. Et en fait c’est pas le buisson qui gigote, c’est la personne qu’est dedans, qu’a perdu ses clefs de bagnole ! Je t’en parle, ça me fout des frissons ! C'est là que j'ai connu Mélissa, une métisse d’Ibiza qui vit toujours dévêtue ... Elle est dans 

Le camping  ... t’as beau avoir le meilleur emplacement du monde, si autour de toi y'a que des connards, tu peux t'attendre à passer des vacances de merde !!! C'est mon truc, le camping, là, tu me prends par les sentiments, tu sais quand tu passes ton année entre foot et pétanque, du stade au bistrot, les vacances au camping, c’est vraiment la pause culture ... tu peux vraiment parler philo avec sophie,  de sciences humaines avec germaine ... enrichissement personnel ... C’est ici que j’ai rencontré Rosy, qui est devenue ma femme ... C’était dans la queue des waters, elle n'avait plus de PQ, je lui ai prêté le mien, depuis on s’est plus quitté ... On en a racheté depuis ... C’est romantique ... Allez je dois vous laisser, mes gens !!! C’est l’heure de l’apéro ... il est déjà 8 heures du matin !!! Eh ouais, quand on vit sans montre, on boit quand on a soif !!!

Le soleil commence à piquer du nez, la chaleur est moins lourde, et les ombres s’étendent, les gens rentrent doucement et le bruit de la foule est remplacé par celui des vagues qui retrouvent leur place dans le paysage sonore ... Un doux vent vient caresser les derniers parasols ouverts et ranger le sable pour le lendemain. C’est à ce moment que la plage est la plus belle, à ce moment suspendu où l’on remet ses tongs lentement… pour profiter encore un peu ...

    Heureux l'insensé d’une heure ou d’un jour Dans une vie longue et lente assujettie  Aux ordres d’une raison ou d’une morale      

Zézette, une cagole de l’Estaque, qui n’a que des cacarinettes dans la tête, passe le plus clair de son temps à se radasser la mounine au soleil ou à frotter avec les càcous du quartier. Ce soir-là, revenant du baletti ou elle avait passé la soirée avec Dédou, son béguin, elle rentre chez elle avec un petit creux qui lui agace l’estomac. Sans doute que la soirée passée avec son frotadou lui a ouvert l’ appétit, et ce n’est certainement pas le petit chichi qu’il lui a offert, qui a réussi à rassasier la poufiasse. Alors, à peine entrée dans sa cuisine, elle se dirige vers le réfrigérateur et se jette sur la poignée comme un gobi sur l’hameçon. Là, elle se prend l’estoumagade de sa vie. Elle s’écrie : » Putain la cagade ! y reste pas un rataillon, il est vide ce counas ! » En effet, le frigo est vide, aussi vide qu’une coquille de moule qui a croisé une favouille. Pas la moindre miette de tambouille. Toute estransinée par ce putain de sort qui vient, comme un boucan, de