Ecrits et ratures de Peter

Désolant !!!! Non mais sérieux, v'là la journée de merde!!! Je rentre des courses chez moi et il y a 4 flics dans mon appart' à la recherche de quelque chose , comme des fous ... Y en avait même en train de fouiller dans mes tiroirs !!! Des hystériques, des grands malades!!! Ils ont vérifié dans le coussin du chat, déboîté le ventilo et l'intérieur de mon matelas ... ils l'ont niqué !!! Je leur demande s'ils ont un mandat de perquisition, ils ont répondu complètem ent hystériques : " Où l'avez-vous caché ??? Nous savons qu'il est ici quelque part !!!" Puis je regarde un des officiers de police qui mate son portable d'un air con et qui se met a gueuler :  "Arrêtez ... Nous sommes au mauvais étage !!!  Le Pokémon est au troisième !!!"

Il taillait sans cesse ses crayons en attendant que les idées lui viennent ... Les idées ne pouvaient lui venir que lors de ces séances durant lesquelles pendant des heures il taillait ses crayons ...  Parfois il se décidait à recopier tout ce qui lui venait à l'esprit ... Un jour qu'il n'avait plus de crayons à tailler, il fit la fortune de son papetièr qui vendait des cartes postales, mais aussi des crayons, dont la destinée fatale, c'était d'vendre des crayons !!!Dont aucun autre libraire ne connaissait le nom ... M ais que nous appelleront Bourvil !!! Et cet homme qui, ayant achevé la rédaction de son roman ... "Le taille crayon" ... se décida à le publier à compte d'auteur après avoir essuyé quarante-sept refus de maisons d'édition ... et il se fit livrer chez lui !!! Il mourut, alors qu'il sortait contrôler la livraison,  écrasé par la palette qui contenait trois mille exemplaires de son livre que le transporteur, un intérimaire

Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas. Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas. Marche juste à côté de moi et sois mon ami.   Albert Camus , Les Justes  

" nous devons un coq à Asclépios ; payez-le, ne l'oubliez pas ." ... Ce furent les dernières paroles de Socrate, celles en tous cas que Platon a rapportées alors que son maître venait de boire la ciguë  ...   Je regardais avec attention la bouteille en plastique banale ayant, dans un premier temps, contenu de l’eau pétillante. La bouteille ne portait plus trace de la nature de son contenu originel ... Je l’avais rincée, essuyée puis posée sur sa petite balance de ménage... J'avais pris un petit entonnoir en plastique vert ... J'avais suivi à la lettre les prescriptions que le pharmacien m'avait données ... J'avais versé dans l’entonnoir cent grammes de polyéthylène glycol en poudre auxquels j'ai ajouté dix grammes d’un mélange d’acide ascorbique et d’ascorbate de sodium vraisemblablement destinés à rendre la potion moins amère ... J'avais ensuite complété avec un litre d’eau puis mélangé l’ensemble jusqu’à dissolution complète de l