Aïkus coquins ...
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Faute de pouvoir tailler des pipes
Elle taille à gogo des crayons
Et ça fait tant de copeaux qu’elle s’en nippe
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La femme a des légèretés de plumes
Si vous soufflez sur son costume
Vous pourrez vous la voir à poils
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Belle à tirer tout corps vers son corps
Née comme ça pour aimer être aimée
Puissante énigme de sucs et d’humeurs
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Colline en feu abeilles folles
Ève ardente sous l’ardeur de l’amant
Corps dévorés à pleines dents
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Hier c’était la vie
Aujourd’hui n’est que survie
Advienne demain que pourra
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Ces cerveaux extrêmenteurs
Qui vont de pur en pire
Pas d’autre arme que les fuir
En douce il a quitté ce monde
Qu’il n’avait vraiment habité
Fermant la porte pour l’autre
En vérité je vous le dis
Viendra le jour où nos remèdes
Mourront de nos maladies
C’était un soir de pleine lune et d'émoi
Un chien de rue sans queue ni collier
Me dit de ses yeux larmoyant emmène moi
Que demander au ciel
Le cri au corps étreint l’homme
Il est son poids il est sa proie
Un chien de lune comme vous et moi
Sans dieu ni maître chien aux abois
Creuse le sol à ne sait quoi
Tes premiers pas étaient pour l’aube du jardin
Salut au cerisier au bambou et au figuier
Et dans ton corps déjà se dissipait le temps
Naufragé dans son nid d’infortune
Le gisant sait l’hiver le ravir
Et le froid lui mange les pieds déjà
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