Rosy ...
Mon vieux copain Marco me téléphone …
Ca faisait plus de quarante ans qu’on ne s’était pas parlé …
Il m’a retrouvé sur Facebook …
De suite il m’a demandé des nouvelles de Rosy … en m’apprenant qu’en Mai 68, lors des événements, elle l’avait quitté pour moi !!!
J’avais donc été en concurrence et je l’ignorais …
Il m’avoue qu’il avait eu du mal à accepter son largage et qu’il avait toujours la nostalgie de cette époque ou il avait rêvé d’un foyer avec Elle, d’une maison avec plein de rires d’enfants …
Sans en rajouter … je lui réponds qu’Elle va bien … que ça fait maintenant quarante sept ans que nous sommes mariés et qu’Elle est toujours aussi belle et amoureuse … de moi …
J’ai de suite pensé à la scène finale du « Nikita » de Besson. Celle ou Tchèky Kario et J.L Anglade vivent dans le parfum disparu d’Anne Parillaud ou celle de « César et Rosalie » lorsque Montand et Sami Frey, amis d’avoir été rivaux, dans le sillage de Romy ...
La scène:
-Elle revient, partie de n’avoir pu choisir l’un des ces deux amants, d’une absence longue, un combat inutile et contre nature. Trois âmes déchirées. Deux solitudes nostalgiques se retrouvent dans un cocktail ... La troisième pousse la porte de la salle ... Les deux lèvent la tête !!! Montand l’aperçoit le premier et s’interrompt … Samy se fixe à son tour, on ignore si elle revient vers Yves ou Samy ... Alors, Samy (il sait, lui) lève la tête vers son ami, comprend, accepte, sourit … La beauté triste de Samy, son acceptation du choix de Romy, la surprise heureuse de Montand, le sourire mutin de l’actrice capté par le talent de Sautet donnent …
à la vague de l’émotion
la dimension d’un tsunami
et au tourbillon de la vie
la puissance du Maelstrom
Pas d’angoisse Marco … espère … Elle a peut-être Jules et Jim ...
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