Honey please don’t cry

Honey please don’t cry
Listen to me
There’s no reason why
We should not agree

Et si finalement nous n’étions absolument pas constitués pour partager un même destin sous un drapeau commun sur une planète unique tournant bêtement dans un seul univers dont la plupart des composants s’identifient par des noms de yaourts zéropourcent?

L’homme est un être sociable, certes, mais après ?
Hormis certaines appétences primaires de plus en plus obsolètes et refrénées, aujourd’hui, plus rien ne saurait me faire con-verger avec entrain vers le premier de mes con-citoyens  à la mine pré-défaite par les turpitudes de son existence déjà trop morose au sein de cette (notre) communauté imbécile, protéiforme et finalement illisible.

En d’autre terme, et pour reprendre le fil de notre « ami » Cremaster, pourquoi s’impliquer, voire « partiser » quand au moins la quasi-totalité des votants et postulants se distingue par son incompétence, son ethnocentrisme, son aveuglement ou son hygiène bucco-dentaire douteuse (jamais je ne voterai pour un mec qui se brosse pas les dents !!! COMPRIS !!!)?

En des temps lointains, j’ai, moi aussi, frétillé au plus profond de mon âme à la simple idée d’une interview de Chantal Jouanno par Jean Jacques Bourdin… je frôlais l’évanouissement en imaginant une confrontation entre Hervé Morin et Christine Boutin tournant au pugilat… j’étais pris d’érections incontrôlable à l’écoute de Fadéla Amara nous dévoilant par quel biais elle allait créer de la cohésion dans toutes les cités du monde avec le budget de la kermesse du lycée de jeunes filles Bertrand Cantat d’Argenton sur Creuse

Oui, mais ça c’était avant…  avant le drame, avant la crise, avant l’affaire Zahia, avant la mort de Fillip des 2be3, celle de François-Xavier, avant l’arrêt de l’île de la tentation, avant d’avoir vu Camping2, avant d’avoir traversé la Sologne en bus, avant d’avoir écouté chanter Rihanna, bref, c’était avant 2008….
Et puis voilà… la fin des illusions, de l’idée du combat, la résilience, la résignation, la résiliation…

Snif

Au jour d’aujourd’hui, c’est avec un bonheur certain et un détachement manifeste que je m’épanche sans retenu vers la misanthropie. J’entends déjà certains vanter mes prédispositions à cette quête de plénitude, c’est pas faux…
Pour autant, je vous le jure, je suis le  plus courtois de mes semblables et le plus aimable de mes congénères. Je sais vivre en société et tend l’autre joue à qui veut la claquer…. Mais pour ce qui est de mes fesses, promis, on m’y prendra plus

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