Les yeux noirs

Tu roules une cigarette sur le bord du trottoir, tu repenses à Babette tout nue dans sa baignoire
Qu'en faisait qu'à sa tête avec son pt'tit canard et sa craquette toute nue sous son peignoir.
Tu finis une cannette écroulé sur le bar, tu repenses à Ninette, à ses petits nibards
A sa drôle de tête quand elle disait bonsoir, que t'avais pris perpète, pendu à ses yeux noirs.
Où sont-elles passées les petites poupées, elles se sont envolées, sont parties en fumée
Où sont-elles passées les petites pépées, elles se sont décollées des murs du passé.
Tu remontes ta braguette seul devant l'urinoir, tu repenses à Colette qui venait tard le soir
Te faisait du musette, des flons flons, des nanards, jouait des castagnettes et emmerdait Mozart.
Tu fais des pirouettes par-devant le miroir, tu grimaces, tu t'entêtes, vilain petit clébard
T'as plus rien dans la tête, tu fais le grand écart, entre deux amourettes, deux amours de bazar.
Quand tout part en sucette au fond de ta mémoire, tu repenses à Nénette, joli petit lézard
Qui faisait la belette au fond de ton bénard, avec sa clarinette, te jouait les yeux noirs.
Où sont-elles passées les petites poupées, elles se sont envolées, sont parties en fumée
Où sont-elles passées les petites pépées, elles se sont décollées des murs du passé.
 
Elles se sont décollées des murs du passé
Et faut bien l'avouer, t'ont sans doute oublié
Elles se sont décollées des murs du passé
Et faut bien l'avouer, t'ont sans doute oublié


 

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