C'est la rentrée des classes ...

Quand cinquante ans plus tard, une jolie femme vous interpelle, assise à la terrasse d'un café, place du Capitole ...
- Monsieur, ne touchez pas l'épaule du cavalier qui passe !!!
Vous vous arrêtez, vous vous retournez, elle vous sourit, vous lui récitez la suite de L'allée ... ce poème de Supervielle qu'apparemment vous connaissez tous deux :
- Il se retournait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoile,
Sans courbe ni nuage.

Elle éclate de rire, elle demande :
- Que deviendrait alors
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage
Et le bruit du soleil ?

Et vous répondez à l'enfant réapparue dans le sourire de la femme avec qui jadis vous aviez appris ce poème :
 - Il vous faudrait attendre
Qu'un second cavalier
Aussi puissant que l'autre
Consentît à passer.



Puissance des sentiments enfouis que seule la complicité poétique permet de retrouver !!!
Nous ne sommes pas, nous devenons ...



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